Le parcours
Je vous propose ici une boucle plutôt sportive : 34 caches (1 tous les 300 m environ), sur un parcours de 18km et 300 m de D+ ; il faut compter environ 4h à pied et 1h30 en VTT (hors recherche des caches), donc mieux vaut prévoir le pique-nique !
Pour ceux qui la feront à pied, vu la longueur, les bâtons de marche sont les bienvenus !
Pour ceux qui préfèreront la faire en VTT :
- nécessite un niveau confirmé, mais pas expert
- bien s’échauffer au départ, ça démarre un peu fort…
- certains passages très courts imposeront de mettre pied à terre, notamment le petit sentier rocailleux pour descendre sur la #3
- pour le passage au bord du canal, ne prenez pas de risques inutiles ! le muret de protection n’est pas vraiment un garde-corps avec ses 20 à 30 cm de haut…
Les caches
Un peu de tout ! On commence par des micros, on enchaîne par des classiques pour dérouler, et on oublie pas quelques surprises surtout sur la fin du parcours…
Évidemment, penser à prendre votre stylo et une pince à épiler, c’est la base…
Le site : L’Arbois, Beauté Minérale
D’une surface de 800 hectares, le parc départemental de l’Arbois est situé au cœur des 4500 hectares du plateau de l’Arbois, au sud-ouest d’Aix-en-Provence, placé sous la surveillance de la garde départementale à cheval.
Traversé par quelques ruisseaux temporaires, le parc départemental de l’Arbois alterne pinède et garrigue, avec une forte présence minérale et une faune et une flore remarquables qui lui donnent un cachet unique.
Si vous avez de la chance, vous pourrez apercevoir sur ce site un couple d’aigles de
Bonelli.
L’Arbois est l’un des rares parcs des Bouches-du-Rhône qui accueille cette espèce fragile et protégée.
De plus, le parc départemental de l’Arbois accueille les anciens chevaux de la garde à cheval.
Un peu d'histoire...
Dans ce décor de garrigue provençale, au cœur d’un vallon paisible, une prouesse technique traverse le plateau de l’Arbois. Il s’agit du canal de Marseille construit entre 1839 et 1849 sous l’impulsion de Maxime Consolat, Maire de Marseille, en réaction à l’épidémie de choléra et à la sécheresse qui ravagea la Provence en 1834.
En 1838, une loi autorise le prélèvement d’eau de la Durance. En 1849, l’eau brute arrive au parc Longchamp, au cœur de Marseille. Avec ses dérivations, le canal de Marseille traverse 21 communes sur 170 km. Il a nécessité la construction de 16 aqueducs, dont celui de Roquefavour. Le barrage du Réaltor, long de 620 m et de 17 m de hauteur, contient un million de m3 et s’étend sur 63 Ha, situés en zone Natura 2000.
À la même époque, l’agriculture est très présente sur le plateau et avec la Beaume, deux autres dépendances du château de la Tour Arbois témoignent d’un passé agricole. La ferme de Vautubière, la plus petite, produisait des céréales grâce à une belle source. La ferme de Mion était la plus imposante avec ses dépendances, cochonniers, bergerie, et diverses annexes.
L’activité agricole y a perduré jusqu’en 1960, date de la vente de l’ensemble du Parc à une société de chasse. Ce paysage pittoresque fut bouleversé par le débarquement allié de l’été 1944. L’armée américaine implante en octobre 1944 sur le plateau de l’Arbois un gigantesque camp (US Army Calas Staging Area) qui servit au stationnement, à l’équipement et à l'entraînement des soldats chargés de poursuivre les combats en Europe et plus tard dans le Pacifique.
Ici je vous conseille, si ce n’est déjà fait, d’aller visiter la cache GC2W9P4 - US Camp (Calas) - CCPWE 404 de Serge Robert, située en plein milieu de ce camp. Vous pouvez aussi visiter le Cinéma de plein air installé à la même époque pour distraire les GI’s en transit : GC6X8BM - Let’s go to the cinema ! des Loan13.
Enfin, en 1992, le Conseil départemental acquiert 800 hectares situé au cœur de la zone de protection spéciale Natura 2000 de l’Arbois.