La base de loisirs de la Vallée Bleue vous propose un petit circuit de 21 caches qui vous permettra de découvrir une partie du patrimoine local entre la base de loisirs et le centre du village, Au fil de ce parcours en boucle de 8 km, à faire à pied ou en vélo, vous pourrez ainsi voir ou imaginer ce qu'était la vie à Montalieu, mais aussi faire un petit tour à la découverte de quelques œuvres beaucoup plus contemporaines. N'oubliez donc pas de lever les yeux à la découvertes des lambrequins sous nos toits et à la recherche de cheminées d'inspiration Sarrasine ou séchoirs au dessus des toits. Vous pourrez aussi découvrir l'habitat traditionnel des pierreux et ses petites maisons typiques, avec deux ouvertures l'une au dessus de l'autre en façade (les escaliers extérieurs ont aujourd'hui presque tous disparu).
Bonne promenade sur nos chemins. Et, pour le plaisir des suivants, merci de remettre la cache bien à l'abri des regards, comme vous l'avez trouvée.
Port Bigarraz
Pour la construction de ce port aujourd'hui disparu, et du chemin y conduisant, la commune achète un terrain au Pré-Narbet.
Les cargaisons de pierre constituent le trafic principal. Des bateaux spéciaux, appelés rigues, sont construits principalement à Sault-Brenaz. Les constructeurs de ces chantiers maintenant disparus, sont les fustiers. Ces rigues descendent le Rhône (jusqu’à Lyon), et remontent le courant par halage, à l'aide d'équipages de chevaux, embarqués lors de la descente. Cependant, il n'est pas rare de voir circuler d'autres embarcations chargées de bois ou de pommes, venant de Savoie ou de l'Ain. Pendant plusieurs années, des services réguliers de voyageurs assurent le service d'Aix-les-Bains à Lyon.
Aujourd'hui, le port de plaisance de la vallée bleue, situé un peu en aval sur le Rhône, et bien qu'à distance du lieu dit, a repris l’appellation de port Bigarra pour perpétuer la mémoire Montaliolande. Les activités pratiquées aujourd'hui sont de toute autre nature. Et les bigues à ras le fleuve pour attacher les rigues, pendant que les équipages se désaltéraient, ont aujourd'hui toutes disparues. C'est à ces piquets de pierre que le port devrait son nom.
Le Bac à traille
Le bac à traille, installé entre le port Bigarraz et Serrières-de-Briord (Ain), permettait le franchissement du Rhône. Ce moyen de transport était utilisé par les ouvriers du département voisin venant travailler à Montalieu, et par les familles qui, le dimanche, se pressent pour assister aux vogues et fêtes champêtres Montaliolandes.
Un bac à traille se compose d’une plate, bateau rectangulaire (14 x 4 x 0,70 m pour les plus grands) aux flancs légèrement courbés. Les extrémités identiques sont équipées d’un trapon : plancher amovible pour embarquer et débarquer les passagers et les équipages.La plate est reliée par un premier câble (le traillon) à un second, de plus gros diamètre généralement tendu entre deux poteaux au dessus du fleuve.À l’aide d’une double poulie, (le dragon ou la grenouille selon les lieux), le traillon glisse sur la traille.
C'est la force de l'eau qui entraîne le bac dans la traversée des eaux. En effet, le traillon est amarré par une boucle au bac sur l'un des côtés, ce qui le place obliquement par rapport au courant. L'eau pousse alors la structure et, grâce à la poulie roulant sur la traille, un mouvement pendulaire s'enclenche, menant le bac jusqu'à la rive opposée.
!!! N'oubliez pas de relever l'indice pour la cache bonus !!!