C'est ici que prend fin la carrière criminelle d'Antoine-Joseph Moneuse. Le 11 février 1797, la maréchaussée de Mons, guidée par le lieutenant Martin se met en route pour Quévy-le-Petit. C'est une dénonciation anonyme qui les a menés au bistrot du sieur Allard, alors situé près de cet endroit (face au Centre Culturel). Vers 8h30, le lieutenant et ses hommes pénètrent dans l'établissement, armes au poing, et arrêtent Moneuse et ses acolytes : Nicolas-Joseph Gérin, Alexandre Buisseret et le tenancier, Monsieur Allard. 2 autres arrestations auront lieu par la suite : Félix Guerin et François Ciriez.
Ils furent d'abord écroués à la prison cantonale d’Asquillies avant d'être transféré à Mons où le procès aura lieu. Allard et Ciriez seront acquités, Buisseret et Félix Guérin condamnés à de la prison et Nicolas Guérin et Moneuse seront condamnés à mort. Après un pourvoi en cassation, ils seront rejugés à Douai. L'issue sera la même.
Le 18 juin 1798, Moneuse est guillotiné, laissant beaucoup de questions sans réponses dans une enquête bâclée.
La légende est née.