L’histoire du Martinet est riche d’évènements historiques, sociaux et économiques. Exploité dès le 17ème siècle, le site connut un déploiement industriel de grande envergure. Dans les années 1880, de grandes grèves éclatent, des émeutes se terminent par un massacre. Les « tueries de Roux » marqueront l’Histoire sociale belge. Dès 1929, le TLC4 ancien (Triage Lavoir Central) devient l’un des charbonnages les plus modernes d’Europe. Il était propriété des charbonnages de Monceau – Fontaine. On accède aux terrils par le sentier n°88, à proximité de la Place Frédéric à Roux. (Fléché depuis la rue de Marchienne (N584). Pour les randonneurs, le balisage blanc et rouge est celui du « Circuit n°5 du Martinet » du GR412.
Le site du Martinet est constitué de deux terrils et de zones de friches industrielles situées à leur pied. Le site fut abandonné depuis les années 60 jusqu’en 2012 où la construction d’un éco-quartier voit le jour. Vue du petit terril à partir de la plaine de l’ancien charbonnage en hiver. Sur cette immense plaine envahie de végétation, quelques bâtiments en ruine subsistaient. Une multitude de rails témoignaient de l’activité autour du triage-lavoir qui a fonctionné jusqu’en 1978.
Ces « impressions hivernales » ne doivent pas faire oublier que le site du Martinet possède une très grande richesse biologique. Renfermant de nombreux biotopes, le site a une valeur paysagère reconnue et est protégé en tant que réserve naturelle. Et si l’hiver est propice à la découverte des terrils pour les échappées vers le paysage environnant, les terrils en été sont un florilège de nature.
Une dizaine de biotopes rendent la balade très variée: boulaie, pelouses sèches, pelouses pionnières, prairies, fourrés, éboulis…
Les premiers boisements ont été effectués sur certaines faces des terrils du Martinet dès 1950, soit 3 ans après les derniers déversements. Au bout de plusieurs décennies, le terril est devenu une zone sauvage de nature et de calme autour de son charbonnage à l’abandon.
Dans les années 80, à l‘époque de la valorisation des schistes houillers, les terrils sont à nouveau exploités. Dans de nombreuses localités, les riverains, unis en comités de quartier s’opposent à ces projets, en cause les nuisances et les bouleversements environnementaux qui en découlent. Lire à ce sujet l’article dans ce blog: http://cheminsdesterrils.wordpress.com/2010/12/12/les-terrils-dans-le-paysage/
Au bout d’une mobilisation de près de 20 années, les riverains des terrils du Martinet ont obtenu le classement de leurs terrils en « réserve naturelle RNOB ». La ville de Charleroi a acquis les terrils du Martinet en 1997.
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