
Vous êtes ici sur le mont de La Grande Paroisse. Il culmine à 147 mètres.
On y trouve un ancienne cheminée géodésique cachée au milieu de la végétation.
Elle a été érigée en 1904 par le Service Géographique des Armées après que les Services de l’Etat eurent acquis les 4 m2 de terrain nécessaire à son emprise au sol. Bâtie sur le point culminant du lieu, cette tour constituait alors une station élevée permettant, à l’époque, d’effectuer des visées sur d’autres points géodésiques de la région (entre autres, les clochers de Montereau, Dormelles, Moret, les « signaux » de Fontainebleau, de Pamfou…) Les mesures ainsi faites servaient à établir, par triangulation, les canevas nécessaires à l’élaboration des cartes au 1/50 000 et aux travaux topométriques.

La tour, telle qu’elle était visible vers 1908, depuis le chemin de Saint-Marc
Une première série de relevés a été réalisée, ici, en 1904 et 1905 puis une seconde en 1942. Un échafaudage de bois, surmonté d’une plate-forme, était installé pour les besoins des opérations. Cette petite tour, nommée autrefois « Signal de Rubrette » était un point géodésique de 2ème ordre.
Aujourd’hui, il ne figure plus à l’édition de l’I.G.N et l’édifice est maintenant totalement abandonné. La dégradation du pilier, sur un coté, a été provoquée par la foudre aux environs de 1940. La réfection, qui n’a jamais été entreprise, n’avait pu être exécutée à l’époque faute de main-d’œuvre.
