Parc de Geresme - Chapelle Ste Yphraise
-
Difficulty:
-
-
Terrain:
-
Size:
 (regular)
Related Web Page
Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions
in our disclaimer.
Parking et entrée principale du parc:
N : 49°14.226 E : 2°53.703
A partir de ce point vous devrez vous deplacez de presque 1 Km jusqu'à 3 Km selon vos capacité (il est possible d'y parvenir en siège roulant de randonnée) et encombrement (poussette, enfants en bas age) pour trouvez la chapelle Ste Yphraise.
(Autre entrée plus proche de la cache mais il n'y a pas de parking:
N : 49°14.440 E : 2°53.715 A partir de ce point moins de 50m)
(Deux autres entrée sans parking sont disponibles)
Dans le parc de Géresme on peut voir un autel, surmonté d’une niche, avec à ses pieds deux pierres tombales. Nous nous trouvons devant une chapelle dédiée à Sainte Yphraise.
Yphraise ou Euphrasie, naît à Constantinople à la fin du IVe siècle, elle est élevée par l’Empereur Théodose le Grand, mais désireuse de fuir le monde et la Cour, elle quitte Constantinople, pour se réfugier en Egypte.
Dans le désert égyptien, elle mène une vie recluse consacrée à la prière. Euphrasie, meurt saintement dans son monastère, vers 412, à l’âge de trente ans.
Comment le culte de cette sainte sans histoire est-il arrivé jusqu’à Crépy, il est difficile de le savoir. Le culte d’Euphrasie, fut célébré en ce lieu pendant de longs siècles. Sur l’emplacement du mausolée actuel se trouvait une chapelle aujourd’hui démolie vers la Révolution. On y venait chaque année en pèlerinage.
Pèlerinage, lié, probablement à la proximité d’une source, miraculeuse, réputée pour guérir les maladies des yeux.
Ce culte, supprimé à la Révolution, fut rétabli en 1816. Un couple de négociants crépynois, M et Mme Hazard désireux de perpétuer le souvenir d’Euphrasie firent construire sur l’emplacement présumé de l’ancienne chapelle, un autel surmonté d’une niche à l’intérieur de laquelle on plaça une statue de Ste Euphrasie.
On pouvait lire sur une plaque de marbre scellée au dessus de l’autel, cette inscription en latin : « D.O.M. Sancta Euphrasia. Ora pro Nobis ; Hoc signum redemptionis nostre aedificatum fuit pietate, Nicolas Hazard et Ludovicoe Langlet, ejus uxoris, nec non Genovefe Serain vidue Ludov Langlet. At que benedictum die 28 apprilis Anno 1816 ».
Cette inscription rappelle que cette chapelle a été édifiée par la piété de Nicolas Hazard et Louise Langlet son épouse, ainsi que par Geneviève Serain, veuve de Louis Langlet. La date de la fondation est également précisée, le 28 avril 1816.
La chapelle fut bénie par l’Abbé Alexandre, Curé de Crépy, et par l’Abbé Serain, parent de la famille.
Les deux fondateurs demandèrent à être enterrés au pied de cette chapelle, Louis Langlet décéda la première le 9 mai 1822, à l’âge de 59 ans. L’acte de décès précise que l’inhumation en cet endroit inhabituel a été autorisé par le diocèse, et par M. Guyot, Maire de Bouillant (jusqu’en 1828, Bouillant formait une commune indépendante de Crépy).
Avant de procéder à l’inhumation, l’Abbé Blanvin, curé de Saint Denis, bénit l’enceinte, alors entourée de haies vives.
Son mari, Nicolas Hazard, décéda le 26 janvier 1852 âgé de 83 ans. Ce sont leurs deux pierres tombales qui se trouvent toujours au pied du monument du Parc de Géresme.
La rénovation de cette chapelle permit la reprise du culte de Ste Euphrasie, chaque année, le deuxième dimanche après Pâques. Le clergé conduisait une grande procession, qui venait honorer Ste Yphraise.
Le 25 avril, la procession des Rogations, partait de l’église St Denis, pour se rendre à celle de Bouillant, le parcours passait par Mermont et la procession, après s’être arrêtée près de la source, faisait une station, à la chapelle Ste Euphrasie où était récité un « De profundis » pour les défunts de l’année.
Ce culte fut encore renforcé par une découverte fortuite. En labourant un champ, près de Géresme, un cultivateur, mit à jour une statue qu’on attribua à Ste Euphrasie.
Quelques temps plus tard, au cours de travaux menés à mi-pente près de la chapelle, on découvrit, un cimetière formé de sépultures taillées dans le roc, qui fut reconnu par les archéologues de l’époque comme étant un cimetière mérovingien.
Aujourd’hui les processions sont terminées, mais on retrouve toujours le souvenir de cette sainte dans les quartiers de Bouillant et de Géresme. Une rue de Crépy porte le nom de Ste Yphraise, et la fête à Bouillant, chaque mois d’avril, est organisée à la période pendant laquelle se déroulait la procession.
Lorsque, au cours d’une promenade à Géresme, nos pas nous portent vers cet humble mausolée, situé vers le versant sud du vallon, pensons un bref instant à Nicolas et Louise Hazard, ces deux crépynois qui ont choisi de dormir de leur dernier sommeil, en ce lieu retiré.
(texte J-M TOMASINI)
Additional Hints
(Decrypt)
Neevié snpr à y'rageér qr yn puncryyr, yn pnpur rfg fvghér à raiveba 10 zègerf nh Abeq, fbhf har tebffr cvreer.