En Amérique du Nord, le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus)
est le plus répandu parmi les gros animaux.

Le panache
Normalement, seul le mâle porte un panache, mais il arrive qu'il
pousse même chez la femelle. Le panache du Cerf de Virginie se
distingue des autres panaches de cervidés par ses pointes dirigées
vers l'avant, de longueur décroissante de l'arrière vers le
devant.
Taille
Les mâles adultes ont plus de 1 mètre de haut et leur poids est
d’environ 110 kilogrammes. Mais certains individus peuvent
atteindre jusqu’à 200 kilogrammes.
Prédateurs
Les prédateurs principaux du cerf de Virginie sont
l’homme, le loup et parfois, pour lea faons et les cerfs
malades, le coyote et le lynx. Quand le cerf perçoit le danger, il
relève la queue et s’enfuit en sautant. C’est un
coureur rapide et un bon sauteur qui peut accomplir des bonds de 10
mètres de long sur plus de 2 mètres de haut.
Glandes et odeurs
Le Cerf de Virginie possède de nombreuses glandes odorifères qui
jouent un rôle important quand il désire communiquer avec les
autres cerfs. Ces glandes sont situées sur son front, au coin de
ses yeux, entre ses sabots et sur la face interne de ses pattes
postérieures.
Habitation et ravages
On entend souvent le terme « ravage » se disant que c’est
une certaine destruction d’un endroit, ou une place habitée
abandonnée sans rien de valeur. En réalité, le terme « ravage »
désigne l’ensemble des éléments de l’habitation
d’un animal, y compris sa source de nourriture, refuge pour
le repos, endroit pour sentir ou entendre des prédateurs, sentiers
pour se sauver.
L’hiver, le cerf va bruler plus de calories à chercher de
la nourriture que ce qu’il consomme. Les hiver de neige
abondantes leur sont particulièrement difficiles.
Nourrir les cerfs, une bonne idée ?
NON, absolument pas ! C’est vrai que c’est agréable
de les voir près de nos cours, mais vous nuisez à l’espèce au
lieu de les aider, car :
- l’hiver, ils ne font pas beaucoups de sentiers dans la
neige, donc quand un prédateur arrive, difficile de prendre la
fuite
- on rend les bêtes dépendant des humaine, et quand on cesse de
nourrir, ils pourront perdre de l’autonomie
- on les attire aux autoroutes (odeur du sel les attire beaucoup,
donc ils flânent sur la chaussé)
- en les attirant de nos résidences, ils aiment bien les haies de
cèdres, qui cause de la grogne chez les proprios
- les odeurs d’humains ne sont plus considérés comme un
prédateur
Donc, NE PAS NOURRIR LES CERFS
