Beg ar
louarn (La pointe des
renards)
L'ORIGINE DU NOM... Sans nul doute cette
péninsule avancée dans la mer entre les grèves de Portez, et du
Bilou tire son nom de l'abondance des renards qui hantaient jusqu'à
une époque très récente la lande d'épine noire et d'ajoncs qui la
recouvrait.
Mais peut-être sans tenir compte
des goupils proliférant sur le haut de la pointe, les marins
ont-ils nommé ces roches invisibles à haute mer, et sournoises au
jusant, « Renards », par analogie avec le caractère de
l’animal du roman.
LA BATTERIE DE TOUL A
LOUARN Sous l'ancien régime, cette terre relevait en partie de la
seigneurie du Bilou (de Kersulguen), et en partie de celle de
Rochdurant (de Poulpiquet). Aucune construction notable ne s'y
élevait avant le milieu du XVIIIe siècle. On note seulement à
l'extrémité de la pointe une batterie créée ou restaurée par Vauban
en 1688.
LA BATTERIE
SOUS LA REVOLUTION Lorsque les commissaires militaires de la
Révolution font un état des lieux en 1791, ils constatent que seul
un canon est capable de tirer, que le magasin renferme 50 boulets
et deux barils de poudre de 50 livres chacun, mais, comme cette
poudre est là depuis 14 ans, on peut avoir des doutes sur sa
qualité.
DECLASSEMENT DES BATTERIES En 1860, les batteries côtières
déclassées par l'Inspection Militaire en 1857, elles sont mises en
vente par l'administration des Domaines. Les bâtiments sont achetés
par des particuliers qui les transforment en maisons
d'habitation.
En 1873, Stéphane Mallarmé viendra passer un mois "en location"
dans la maison des Renards, pour y écrire une partie des poèmes
destinés au "Tombeau de Théophile Gautier". "...Je ne fais d'autre
imprudence écrivait-il à sa femme restée à Paris, que d'abuser du
homard, parce qu'il n'y a absolument que cela dans ce pauvre pays,
où le poisson lui-même sert à amorcer les engins de pêche
d'écrevisses (langoustes ou homards)..."
VERS UNE STATION RADIOMARITIME 1947/48, l'administration des Postes
et Télégraphes qui exploitait à Ouessant avant-guerre une station
radiotélégraphique pour communiquer avec les navires en mer cherche
un site sur le continent, en bordure de côte, pour y établir une
station de radiotéléphonie.
Deux cabanes construites peu après amélioreront le confort des
pionniers de la radiotéléphonie et, en 1950 sortira de terre le
centre radiomaritime des PTT connu des marins sous le nom
"Radio-Conquet" qui regroupera (septembre 1951), la radiotéléphonie
et la radiotélégraphie (Morse).
«RADIO-CONQUET» Durant cinquante ans, Radio-Conquet sera le lien
avec les navires, cumulant la sécurité de la vie humaine en mer, le
service commercial d’échange de télégrammes et de
communications téléphoniques entre les marins et leurs armateurs,
leurs familles… Après la disparition de la radiotélégraphie
« Morse » en 1997, le passage au XXIe siècle a entraîné avec le
développement des communications par satellite et celui du
téléphone portable, la fermeture de Radio-Conquet, dernier centre
radiomaritime français en activité, c’était le 28 février
2000.
C’est cette pointe, avec une vue
magnifique, que je vous propose de découvrir.
Les anciens locaux de radio Conquet étaient situés dans les
bâtiments ceints d’un mur de pierres au sommet de la
pointe.
La cache est placée sur le site de l’ancienne batterie. Placez vous aux coordonnées du listing admirez les
lieux, tournez le dos à la mer, à vous de jouer
maintenant.
Tous ces éléments ont été
extraits de la page Web référencée en tête du
listing.
Beg ar
louarn (The point of the
Foxes)
The
ORIGIN OF the NAME… Without any doubt this peninsula
advanced in the sea between the strikes of Carry, and from Bilou
its name draws from the abundance of the foxes which haunted up to
one very recent time the moor of blackthorn and of gorses which
recovered it.
But perhaps without taking account of
the goupils proliferating on the top of the point, the sailors
named these invisible with open sea, and underhand rocks with the
ebb, “Foxes”, by analogy with the character of the
animal of the novel.
The BATTERY UNDER the
REVOLUTION When the military police chiefs of the Revolution give a
a report on the places in 1791, they note that only a gun is able
to draw, that the store contains 50 balls and two barrels of powder
of 50 livres each one, but, as this powder has been there for 14
years, one can have doubts about its
quality.
TOWARDS a STATION RADIOMARITIME 1947/48,
the administration of the Stations and Télégraphes which exploited
in Ouessant pre-war period a radiotelegraphic station to
communicate with the ships at sea seek a site on the continent, in
edge of coast, to establish a station of radiotelefony
there.
Two huts built shortly after will improve
comfort of the pioneers of the radiotelefony and, in 1950 will
leave ground the known center radiomaritime of the postal and
telecommunications authorities of the sailors under the
“Radio-Conquet” name which will gather (September
1951), the radiotelefony and the radio telegraphy
(Morse).
“RADIO-CONQUET” During fifty
years, Radio-Conquet will be the bond with the ships, cumulating
the safety of the human life at sea, the business service of
exchange of telegrams and telephone calls between the sailors and
their ship-owners, their families… After the disappearance
of the radio telegraphy “Morse” in 1997, the passage to
XXIe century involved with the development of the satellite
communications and that of the cellphone, the closing of
Radio-Conquet, last center French radiomaritime in activity, it was
on February 28, 2000.
It is this point, with a splendid sight,
that I propose to you to discover.
The old buildings of radio operator
Conquet were located in the girded buildings of a stone wall at the
top of the point.
The hiding place is placed on the site
of the old battery. Place at the coordinates of the listing
admire yourself the places, turn the back on the sea, you to play
now.
All these
elements were extracted from the Web page referred at the head of
the listing.